soren - violents desire have violents ends

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1982 : Naissance à Cramois'Île

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1999 : Soren adopte son premier pokémon, un goupix qu'il surnommera Puzzle.

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1999-2002:  Il parcourt Kanto, à la découverte des paysages, pokémons, villes & habitants.  

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2002: Il retourne à Cramois'Île et devient pokémon ranger. La même année il capture un minidraco.

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2006:  Mort de sa mère.

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2008-2010: Soren est appelé à rejoindre l'armée lorsque le conflit s'étend au delà du Mont Argenté.  

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2011:  Il quitte Cramois'Île pour s'installer à Lavanville peu avant la fin de la construction de la Tour.

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2018:  Mort de son père, retour à Cramois'Île pour s'occuper de mettre les affaires de son père en ordre.

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2018 - 2020:  Soren vit sa vie à Lavanville, les histoires de fantômes l'agacent de plus en plus ainsi que tous les individus qui y croient durs comme fer.

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Petit, Soren aimait s'échapper sur les plages de l'île, mettre les pieds dans l'eau, regarder les pokémons les plus téméraires s'approcher de lui. Ou sinon, il se contentait de regarder la terre ferme à l'horizon, ou au contraire, l'océan infini qui s'étalait à perte de vue vers le nord. L'île avait beau être entourée d'eau, à Cramois'Île, tout le monde aimait les pokémons de type feu étant donné sa géologie, l'île étant composée de volcans et de sources chaudes.
Soren ne comptait pas faire exception, quand il serait grand, il serait un grand dresseur de type feu ! Il les aurait tous. Mais ce n'était qu'un enfant, un enfant qui ne sortait que peu de son île, et toujours pour aller à Parmanie qui était la grande ville la plus proche -parce que Bourg Palette ne comptait pas réellement, c'était trop petit-. Son père travaillait au Laboratoire Pokémon en tant qu'assistant, et Soren n'avait jamais réellement su ce qu'il s'y passait. Sa mère était femme au foyer, elle s'occupait bénévolement des pokémons qui avaient besoin d'aide, ainsi depuis tout petit, Soren était habitué à côtoyer les pokémons les plus communs. Toutefois, ses parents ne possédaient que deux pokémons, un chacun. Il n'était pas submergé mais rêvait d'une grande équipe, plus tard.
En attendant sa mère lui disait qu'il fallait qu'il soit bon à l'école, alors il s'efforçait de l'être.
Les années s'écoulèrent ainsi, douces, et paisibles. Sa vie était banale, jusqu'au jour où Soren croisa la route de son premier pokémon. Il avait dix-sept ans, d'autres avaient déjà des pokémons, mais pas lui. Il était hésitant, ne sachant pas si un jour il en capturerait un ou pas, trouvant cette méthode un peu extrême. Idéalement il aurait voulu qu'on le choisisse lui, plutôt qu'il choisisse un pokémon. Fort heureusement pour lui, c'est ce qu'il se passa puisque, au détour d'un chemin caillouteux, presque au sommet d'un volcan sur lequel Soren s'était décidé à monter se trouvait un minuscule goupix qui semblait blessé. Il fut frappé par ses grands yeux bruns, des yeux à la fois doux et emplis de douleurs. Sans réfléchir, il se saisit du pokémon blessé et dévala le volcan dans le sens inverse pour se précipiter dans le centre pokémon le plus proche. Pour soigner le pokémon, il fut enfermé dans une pokéball et se laissa faire. Toutefois, lorsque, des jours plus tard, Soren se rendit une nouvelle fois sur ce volcan, il lança la pokéball et tourna les talons. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il entendit des petits pas de le suivre. Le goupix. Il tenta de le chasser, mais le pokémon le suivait toujours. Soren ne se retourna plus jusqu'à chez lui, et à son portail, il retrouva une nouvelle fois le goupix. Il décida donc de lui ouvrir les portes de sa maison et depuis lors, Goupix qu'il surnomme affectueusement Puzzle le suit partout. Il n'est que rarement retourné dans sa pokéball depuis, et a évolué en un magnifique feunard... mais c'est une autre histoire.

Après sa rencontre avec Goupix, Soren décida de visiter Kanto. Il aimait la nature, et l'aventure, et pouvait désormais se protéger des attaques des pokémons sauvages avec son Goupix. Pendant trois ans, jusqu'à ses vingt ans, il parcourut donc Kanto, demeurant quelques mois dans chaque ville, ou chaque village, apprenant à connaître les coins, les pokémons, et les habitants. Ce fut presque naturellement qu'il décida de suivre une formation pour devenir pokémon ranger. Il aimait les pokémons, il aimait la nature, alors c'était le métier parfait. A vingt ans, il avait un métier, et un avenir tracé. Il retourna donc sur son île natale de Cramois'île.
C'est toutefois dans le chenal 21 reliant son îlé à Bourg Palette qu'il croisa la route d'un minidraco. Lassé de dépendre toujours de quelqu'un d'autre pour sortir de son île, il décida de capturer le minidraco afin de pouvoir en faire plus tard une monture, et parce que le pokémon ne semblait pas réfractaire à l'idée d'être capturé. Cependant, contrairement à Puzzle, Minidraco serait voué à passer un peu plus de temps dans sa pokéball étant donné que le feunard est le compagnon de tous les jours de Soren. Une relation se noua tout de même entre le ranger et le minidraco puisque celui-ci devint un draco quelques années plus tard.

Les changements dans la vie de Soren commencèrent à partir de 2006, lorsque sa mère mourut brutalement. Soren, pour la première fois de sa vie, fut confronté à la mort. Pour lui, c'était la fin. Il ne pensait pas qu'il y avait une vie après la mort. Sa vie continua, un peu plus sombre que d'habitude. Son père se mura dans son travail et son silence. Chacun fait son deuil de la manière qu'il veut.
Peu après la mort de sa mère, son goupix évolua un beau jour en Feunard, et c'est à ce jour l'un des plus beaux spectacles qui lui fut donné de voir.
Et puis, la guerre éclata.

Il ne s'engagea pas volontairement dans l'armée, de par son métier, sa connaissance des pokémons, il fut appelé. D'autant plus qu'il avait déjà deux pokémons recensés en sa possession. Alors, il y alla. Aujourd'hui encore cette période de sa vie lui apparaît comme lointaine et floue. Il ne se souvient plus de sa réaction, a t-il eu peur? Sans doute, mais il y a comme un blanc dans sa mémoire. Ensuite, le front. Les cicatrices de Feunard sont invisibles, son pelage ayant poussé, mais lorsqu'on le caresse, Soren les sent, et il sait qu'elles sont là, sur son corps. Il déteste ça, il déteste les horreurs qu'il a vue. Toutefois, contrairement à d'autres, dans son malheur il a eu de la chance, de la chance parce que tous ses pokémons ont survécus, parce qu'il a survécu.
A la fin  de la guerre, il est rentré à Cramois'Île. L'île avait été touchée du fait de sa proximité avec Johto, mais rien d'insurmontable. Toutefois, ce qui le frappa le plus, ce furent les habitants, et leurs regards éteints pour la plupart. Comme si leur force, leur joie avait été happée. La guerre était un traumatisme pour tout le monde.

Soren demeura à Cramoîs'ïle jusqu'en 2011. A cette date-là, une Arène de type feu avait vu le jour sur son île, et il ne savait pas trop quoi y penser. Un poste de ranger se libérait à Lavanville alors il n'hésita pas. La ville ne lui avait jamais fait bonne impression, mais peu lui importait, il lui fallait du changement. Il emménagea à Lavanville peu avant la fin de la construction de la Tour Pokémon, un rappel constant à ses yeux de la guerre. Mais le changement lui fit du bien. C'était comme si un nouveau chapitre de sa vie se tournait.
Il lui arrive de se réveiller en sueur, certaines nuits, de faire des cauchemars mais dans l'ensemble Soren considère qu'il va bien. Toutefois, il n'aime pas parler de la guerre. Quand aux événements qui commencèrent à se produire à Lavanville peu après l'achèvement de la Tour Pokémon, il n'y a toujours vu qu'une coïncidence. Au début, les histoires le faisaient doucement sourire. Mais les années passèrent. Les rumeurs continuèrent, s'amplifièrent, et cela commença à agacer prodigieusement Soren.
Il y a quelques mois il a recueilli un Héricendre, victime d'un trafic de pokémon. Il essaie depuis lors de l'apprivoiser du mieux qu'il peut. Mais il sait que le chemin sera long. Si le pokémon refuse de coopérer, Soren le libérera probablement.



i. il est végétarien, et ce, depuis l'âge de dix-sept ans, lorsqu'il a trouvé son premier pokémon. Depuis il est incapable de toucher à une assiette de magicarpe ou de tauros. Il pourrait en manger si il le voulait, mais il ne peut tout simplement pas. Son métier, c'est d'aider les pokémons, pas de les manger.

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 ii. c'est un solitaire, il aime être seul, mais cela ne signifie pas qu'il est associal pour autant, loin de là. il tient simplement énormément à sa tranquillité, et à vrai dire, ses pokémons lui suffisent. il préfère largement la compagnie des pokémons à celle de certains humains. il n'ignore rien de la bassesse et l'ignominie de certains et pour être honnête, il sait qu'il possède la même noirceur que certains du à son passé.

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 iii. ne lui parlez pas de la guerre, ne lui demandez pas si il a combattu, il vous répondra sûrement que oui, mais n'espérez pas qu'il développe plus le sujet. il déteste en parler, il déteste voir cette tour pokémon qui se dresse au milieu de lavanville. c'est un symbole de mort pour lui, et il déteste la mort.  

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iv. son père était un scientifique, enfin l'assistant d'un scientifique mais soren aime à penser qu'il a hérité de l'esprit pragmatique de son père aussi n'apprécie t-il pas être en présence de pseudos mystiques, médiums ou même des chasseurs de fantômes. enfin uniquement ceux qui ne parlent que de ça, évidemment.  

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v. ironiquement, soren a du mal à se faire à l'odeur de la lavande. Il ne l'a jamais vraiment appréciée, ni même supportée. Il travaille pourtant en grande partie près des champs, l'odeur de la lavande le suit donc toujours partout.